En route pour le Kverkfjöll

La route 910 puis la piste F910, qui part du fjord de Lagarfljot est un itinéraire peu fréquenté. Il nous a conduit vers le nord du Vatnajökull, au travers de contrées sauvages et désertiques. Après avoir rejoint la piste F903 puis la F902, nous avons poursuivi notre chemin vers les glaciers du Kverkfjöll, seuls dans un décor lunaire, la piste se faufilant parfois dans d’impressionnants champs de lave ou plongeant dans des gués spectaculaires.

Note : attention au carburant, la prochaine station-service sur notre parcours se trouvait au nord de l’île, sur les rives du lac Mytvan. Nous avions fait le plein juste avant de nous engager sur la F910 et sommes arrivés complètement à sec, le lendemain, à la station du lac Mytvan (il faut dire que la Jeep, avec son gros moteur V6, n’est pas un modèle de sobriété).

Route F910. Les gués sont parfois profonds mais la bonne garde au sol de la Jeep lui permet de garder la mécanique au sec.

Route F910. Heureusement, quand la rivière est trop profonde, elles est enjambée par un pont.

Et encore un gué sur la route F910. Un bon exemple ce ce qu’il ne faut pas faire quand le gué est profond : en roulant trop vite, la jeep génère une vague en avant qui ne demandera qu’à revenir dans le moteur en cas d’arrêt soudain. Le risque est nul, ici, car le gué n’est pas très profond (nous l’avions reconnu dans un premier passage).

Sur la route F903, en progressant vers le Kverkfjöll, le décor se fait de plus en plus lunaire.

Yahooo !!!

Sur la piste F902, les sols volcaniques prennent parfois des couleurs étonnantes.

Au bord de la piste, photo souvenir

Tout au bout de la piste F902, le refuge de Sigurðarskali, point de départ de l’exploration du Kverkfjöll.

Randonnée du soir

A peine avions-nous posé nos affaires dans le refuge de Sigurðarskali, nous voilà partis pour une randonnée dans le décor de pierre, de roches et de glaces qui entourent le refuge. Le point d’orgue en aura été l’ascension du Virkisfell, petite montagne dominant l’immense plaine alluviale étirant ses cendres et ses fumerolles au pied du gigantesque glacier de Dyngjujökull.

Le Kverkfjöll. Randonnée dans un décor de pierre.

Il semble que rien ne pousse dans l’univers minéral du Kverkfjöll. Pourtant de petites fleurs roses parviennent à s’accrocher au sol de lave.

Le Kverkfjöll. Dans le lointain, les fumées sont provoquées par le mélange des eaux froides issues du glacier et des nombreuses sources géothermales. Tout cela formera la Jökulsa a fjöllum, un des plus grands fleuves d’Islande

Il faut à peine une heure de marche, à partir du refuge, pour atteindre le sommet du Virkisfell. En approchant du haut de la montagne, de nouveaux paysages coloré se dévoilent.

Du haut du Virkisfell, le refuge de Sigurðarskali et le gigantesque glacier de Dyngjujökull.

Le glacier du Kverkfjöll depuis le Virkisfell.

Regard vers le nord depuis le sommet du Virkisfell.

Retour au refuge de Sigurðarskali, pour une nuit en dortoir que nous partagerons avec un bruyant groupe d’Italiens. Les sanitaires, à l’extérieur, ne sont évidemment pas chauffés.