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La route de Tamanrasset

Tiboukaine, Essendilène et la route vers Tamanrasset

222 kilomètres dont 95 de pistes et hors pistes

Le canyon de Tiboukaine et les adieux au bord de la route

Départ très matinal (7h30), car le groupe qui remonte a beaucoup de route à parcourir aujourd’hui et tout le monde doit profiter d’une dernière matinée d’exploration.  Le canyon de Tiboukaine nous offre des paysages fantastiques faits de sables, de rocs et de blocs de grès aux formes tourmentées, parfois très surprenantes.
Puis nous dévalons, une dernière fois tous ensemble, une vaste plaine de sable avant de rejoindre la route RN3 où les deux groupes se séparent aux termes d’une émouvante séquence d’adieux. La bonne nouvelle, c’est que nous apprenons que le Raptor a finalement été réparé à Tamanrasset et que Gilbert va pouvoir rejoindre le groupe qui remonte.

Le soleil se lève sur le désert

Vidéo : le canyon de Tiboukaine
Musique : Batoumambe – Habib Koite

Sans doute la plus connue du canyon de Tiboukaine, cette formation rocheuse a été surnommée « l’éléphant »

Paysages du canyon de Tiboukaine

Un dromadaire qui passait par là…

Et voilà l’heure venue de la séparation des 2 groupes, entre ceux qui remontent vers la Tunisie et la France, et nous qui poursuivrons l’aventure jusqu’au Hoggar et Tamanrasset.

Rendez-vous à Essendilène

Nous voilà réduits à 7 véhicules et nous prenons le chemin qui remonte l’oued d’Essendilène jusqu’au bout de la piste carrossable, à l’entrée du canyon proprement dit. C’est là que nous pique-niquons et en profitons pour sympathiser avec quelques chèvres et moutons qui errent au fond de l’oued. En effet, un campement nomade est installé à proximité. Après le repas, nous prenons le chemin de la gorge d’Essendilène, rendue célèbre par le roman « Rendez-vous à Essendilène » de Frison-Roche. Les parois sont abruptes et vertigineuses. Le fond du canyon est tapissé d’une végétation dense, signe de la présence d’eau souterraine. Les lauriers-roses sont particulièrement nombreux et fleuris, offrant de saisissants contrastes entre le sable, la verdure, les fleurs roses et les falaises aux teintes ocre et rouge.
La guelta qui ferme le canyon est miraculeusement en eaux (la légende veut qu’elle ne soit jamais à sec). Un peu de fraîcheur : LM s’y jette tout habillé avec quelques autres.

Cap sur Essendilène

Vidéo : la remontée de l’oued Essendilène
Musique : Hello Sunshine – Bruce Springsteen

Christine et ses nouveaux amis…

Nous voilà partis pour l’exploration du canyon d’Essendilène !

Les falaises abruptes se dressent de chaque côté du canyon d’Essendilène alors que le fond verdoyant trahit la présence d’eau souterraine.

Curiosités géologiques et travail de l’érosion.

Au fond de la gorge, les lauriers-roses sont en fleur.

La guelta: la présence d’eau semble saugrenue dans cet univers désertique.

Nous n’avons pas résisté au plaisir d’un bain (tout habillé) dans la guelta

La route de Tamanrasset

Retour sur le bitume et vers Bordj El Haoues nous retrouvons notre guide local Laïd qui avait dû nous abandonner à Djanet. Nous roulons encore une centaine de kms sur la route de Tamanrasset pour trouver des dunes où bivouaquer. Ce sera dans un endroit pas trop magique dans un desert de sable et cailloux à quelques centaines de la route (toute belle et nouvellement refaite) à l’abri de dunes de sable gris. Les couleurs de la Tadrart et de Tiboukaine nous manquent !

Vidéo : un bivouac au milieu de nulle part…
Musique : Hobo’s Lullaby- Billy Brag & Joe Henry