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La route de Tamanrasset
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Cap sur l’Assekrem

Premières impressions du Hoggar

144 kilomètres dont 40 de pistes

Tamanrasset

Nous profitons de la matinée pour faire des courses et le ravitaillement en gazole à Tamanrasset. La ville est poussiéreuse, très étendue, très animée, la circulation est chargée, relativement anarchique. Le souvenir qu’elle nous laissera n’est pas impérissable. Nous trouvons néanmoins le moyen de faire laver notre linge et de nous procurer quelques canettes de bière (à un tarif exorbitant).

Vidéo : balade dans Tamanrasset et retour au camp de Mouloud
Musique : Ya Rayah – Rachid Taha

Remontée de l’oued Tanget

Après le déjeuner, nous partons pour rejoindre l’oued Tanget. C’est une région très récemment ouverte au tourisme. Stéphane nous l’a présentée comme étant au sud de Tamanrasset. En fait, nous reprenons dans l’autre sens la route empruntée la veille pour arriver à Tamanrasset. Nous repartons donc vers l’est. Arrivés au village de Tahifet, nous quittons la route pour emprunter une piste qui remonte l’oued Tanger. Plutôt qu’une piste, ce sont des traces plus ou moins parallèles qui s’avancent dans le large lit sablonneux de la rivière à sec. La présence régulière de puits montre qu’il y a bien de l’eau, mais sous le sable. La région est peuplée, sans doute de pasteurs nomades, et nous rencontrons des groupes d’enfants.

Un des nombreux puits qui jalonnent l’oued Tanget

Les enfants, à notre rencontre, sont à la fois curieux et craintifs.

Un curieux monolithe semble surgir de nulle part

Puis la vallée se resserre et, surprise, l’eau fait son apparition en surface, nous imposant de rouler dans le cours de la rivière, entre flaques profondes de quelques centimètres, et roseaux. L’oued est bordé par des haies de végétation dense. La vallée s’élargit à nouveau et nous naviguons dans de fabuleux paysages de pitons et de roches. La piste s’engage parfois dans d’étroits défilés entre 2 murailles de pierre.

Le décor change soudain et la végétation devient luxuriante.

Au passage d’un défilé.

Une boîte trouvée par terre : en Algérie, le paracétamol porte un nom explicite !

Laurent, Christine et Gaëlle sur un rocher…

Bivouac sous escorte militaire

Après le franchissement d’un col, nous rencontrons l’escorte militaire qui, dorénavant nous accompagnera tout au long du périple. Ce sont eux qui nous imposent le lieu de bivouac, que nous partagerons avec d’autres voyageurs, eux aussi escortés. La piste que nous suivons pour y parvenir est néanmoins très belle et le bivouac est joli. Le froid tombe rapidement et nous nous réfugions vite dans la cellule alors que, du côté de l’escorte, la fête a l’air de battre son plein, avec musique locale à fond et grands éclats de voix. On se sent bien protégés 😉

Vidéo : l’oued Tanget puis la piste jusqu’au bivouac
Musique : A Vava Inouva – Idir

Après l’oued Tanget, nous nous enfonçons dans le massif du Hoggar.

Au bivouac : le décor est beau mais l’ambiance est fraîche !