Article précédent
Tadrart rouge, 3ème jour
Article suivant
Retour à Djanet

Tadrart rouge, jour 4

47 kilomètres de pistes et hors pistes

Bientôt le tourisme de masse ?

Visite en début de matinée de 2 sites de peintures et gravures rupestres (éléphants, girafes, personnages ). Ce n’était pas l’habitude jusqu’à présent mais nous croisons pas mal d’autres 4×4 qui s’arrêtent aux mêmes points que nous. Ce sont parfois des groupes, un peu comme le notre, mais aussi des touristes individuels qui voyagent généralement dans un 4×4 conduit par un guide local et accompagnés d’un autre pick-up transportant l’intendance. Le tourisme semble en pleine expansion dans cette région de l’Algérie.

Un site de gravures rupestres et ses nombreux visiteurs.

Les lignes de cailloux signalent la présence d’un site pariétal. Ce sont aussi leur seule protection…

Ouan Zaouten

Un peu plus tard, nous découvrons la grande dune orange de Ouan Zaouten. Cette fois, nous laissons les 4×4 en bas de la dune et entreprenons de la gravir à pied. La progression est difficile car le sable très fin a tendance à se dérober sous nos pieds, ce qui laisse parfois l’impression de marcher sur place. En arrivant sur la crête, nous sommes récompensés par la vue qui porte, vers l’est, jusqu’aux paysages de Libye. Seuls les plus courageux (dont nous ne faisons pas partie) grimperont jusqu’au sommet.

La grande dune de Ouan Zaouten

Escalader la dune est, par endroit, un exercice très physique !

sur la dune de Ouan Zaouten

Les 4×4 sont restés à mi-hauteur

Vue depuis la crête de la dune

Les plus courageux s’attaquent au sommet de la dune.

Far-west et préhistoire

Nous repartons en ordre dispersé sur une piste de sable ocre rouge. Les guides touaregs stoppent parfois le cortège pour nous montrer des gravures non répertoriées (gazelle, panthère, vache, empreintes de sabots…) En progressant vers Tin Merzouga, au nord du massif, nous traversons des paysages de western gigantesques et époustouflants Peu avant notre bivouac, nous découvrons un magnifique hérisson sculpté par le vent, dressé sur son piédestal. Tout autour les roches rivalisent d’originalité dans les formes.

En vidéo, la chevauchée fantastique !!
Musique : Ainsi Parlait Zarathoustra – Richard Strauss

Sculpture du vent

Les photos de peintures pariétales nécessitent parfois quelques contorsions…

Escapade au fond d’un canyon, à la recherche d’une guelta, malheureusement à sec.

Certains testent leurs capacités physiques,

d’autres préfèrent regarder…

Et toujours ces monuments de grès délicatement ciselés par le vent et le sable.

La paréidolie de ce hérisson , fruit de l’érosion, est devenu un des emblèmes de la Tadrart

Le soleil descend rapidement à l’ouest, il va être temps de trouver un bivouac. 

Tin Merzouga

Culminant à 1300 mètres d’altitude, la dune de Tin Merzouga est, en quelques sortes, la perle de la Tadrart.  Nous installons notre bivouac dans ce paysage féérique : côté est, le soleil couchant fait resplendir les cordons de dunes de sable rouge alors qu’à l’ouest, les pitons de grès se découpent à contre-jour en plans successifs et tourmentés. La vue est extraordinaire, l’endroit magique. Le soir, nous aurons droit à un apéro dînatoire collectif au champagne offert par Alain, Sonia et Sabrina qui fêtent leur anniversaire. Quel luxe !

En vidéo, le soleil se couche et voilà le bivouac installé au pied des dunes rouges.
Musique : Euridice – Baden Powell

Soleil couchant sur la Tadrart rouge.

Les sables rouges de Tin Merzouga