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Une journée compliquée

246 kilomètres dont 115 de pistes et hors pistes et 130 de « goudron »

Adieu à la Tadrart rouge

Nous commençons la matinée en continuant à sillonner la Tadrart, Stéphane n’ayant pas l’air de s’inquiéter du temps qui passe malgré la grosse journée de conduite qui nous attend. Puis les choses s’accélèrent et il nous entraîne à pleine vitesse sur des pistes sablonneuses où nous nous noyons régulièrement dans la pousssière soulevée par la voiture qui nous précède. A cela s’ajoute une circulation étonnante d’autres groupes de 4×4. Bref, nous naviguons dans le brouillard pendant une bonne partie de la journée et nous rejoignons la route groudronnée, sur laquelle il nous reste 130 kilomètres à parcourir, au coucher du soleil. Autant dire que nous sommes déjà sûrs d’arriver de nuit à Djanet.

Le briefing du matin : l’occasion d’évoquer le programme de la journée.

Nous découvrons de nouvelles curiosités géologiques

Un étonnant buisson de verdure semble surgir du sable

Ce monolithe de grès est surnommé « la coupe du monde » en référence à son trophée.

Nous quittons définitivement les paysages fantastiques de la Tadrart

Vidéo : difficile d’échapper à la poussière dégagée par les véhicules qui nous précèdent
Musique : Understand Your Man – Johnny Cash

La panne du Raptor et la route de nuit jusqu’à Djanet

Et voilà qu’au bout d’une dizaine kilomètres sur la route, le Raptor de Gilbert donne des signes de faiblesse et finit par refuser d’avancer. Une bonne demi-heure plus tard, malgré les compétences mécaniques de Stéphane et d’autres membres de l’expédition, il faut se rendre à l’évidence, la panne est sévère et il ne redémarrera pas ce soir. Décision est prise de laisser Gilbert et Philippe sur place dans l’attente d »une dépanneuse et nous repartons vers Djanet, le coeur un peu lourd de les abandonner ainsi au bord de du chemin. La nuit est tombée et la route jusqu’à Djanet s’avère difficile : des bancs de sable recouvrent le bitume par endroit, parfois sur plusieurs centaines de mètres. Il n’y a alors plus aucun repère si cen’est les feux de la voiture qui nous précède. Heureusement, il y a peu de circulation, ce qui évite d’être ébloui par des véhicules qui viendraient en face. C’est éprouvant et nous sommes bien heureux d’arriver à l’hôtel Tadrart de Djanet où la douche est particulièrement bienvenue après 5 jours de sable.

Vidéo : au bout de quelques kilomètres sur la route, le Raptor s’arrête. Il ne redémarrera pas.

Vidéo de nuit : entre sable et goudron, la route de Djanet est celle de l’enfer !!
Musique : Everybody Wants To Go To Heaven – Alison Krauss & The Cox Family