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D’Albunelas à Periana
Nous quittons la Sierra Nevada
Descente au point 595 en reprenant la piste chaotique que nous avions empruntée hier soir. La nuit a été assez agitée, venteuse, pluvieuse et ce matin nous avons brume et ciel bleu voilé. Nous sommes à 1700 mètres d’altitude sur une piste grise et asséchée, bordée alternativement par des forêts de grands pins ou de chênes plus ou moins imposants. Beaux panoramas malheureusement noyés dans la brume.
Nous quittons la Sierra Nevada pour redescendre assez abruptement sur une petite piste bien caillouteuse qui nous mène et nous secoue jusqu’à Lanjaron, petite ville située à 600m au dessus de la mer. Nous arrivons à 14h00, heure où (pourtant on le sait) tous les commerces ferment, tout est donc assez mort (😵💫 on n’est pas doués pour le shopping). Nous trouvons une terrasse pour déjeuner, puis nous repartons dans le parc naturel en prenant des pistes qui nous élèvent rapidement au dessus de la vallée. … Aujourd’hui ce sont les montagnes russes…
À nouveau des champs plantés d’amandiers dans le paysage. Puis jolie descente au milieu des pins jusqu’à la petite ville de Lecrin. C’est ensuite une succession de pistes et de routes étroites entre les cultures, sans grand intérêt.
Commence alors la recherche quotidienne du bivouac. Nous nous écartons du road book pour trouver un bel emplacement dans des gorges, à proximité d’un centre de campement fermé. Un berger fait descendre son troupeau de chèvres sur le versant opposé. Nous entendons et voyons les pierres dégringoler dans le lit asséché de la rivière. … Puis, plus rien, pas même un chant d’oiseau. Une nouvelle fois nous voilà tout seuls…
Le bivouac au matin
Nous traversons de belles
forêts de pins
Les paysages sont souvent noyés dans la brume
Chevaux dans la montagne, en totale liberté.
Bivouac du soir, comme souvent seuls au monde…
