Troisième traversée du désert

10 et 11 mai
M’Hamid – Erg Chegaga – Lac Iriqui – Tissint – Foum Zguid :
190 kilomètres de piste, 120 kilomètres de route

Le désert, le sable… et le Titanic !

Vendredi 10 mai. En route pour l’erg Chegaga. A peine avons-nous quitté M’Hamid que nous nous trouvons sur un chemin très sablonneux. Cette fois, pas d’hésitation, Claude dégonfle les pneus du Sprinter à fond. Et nous voilà partis sur la piste. Très vite, nous sommes rassurés, le Sprinter se comporte très bien dans le sable. Il y aura juste une zone de dunettes que nous serons contraints de contourner.
La chaleur se fait accablante lorsque nous nous arrêtons pique-niquer en bordure de l’erg Chegaga.
Après les dunes, nous naviguons sur l’immensité plate du lac Iriqui, vaste étendue de sable et de terre battue par les vents. Au milieu de ce décor de fin du monde, nous ne résistons pas à l’appel du Titanic, sorte de troquet vaguement en forme de bateau posé, comme quelques autres, au milieu de nulle part.
Et puis ce sont encore des successions de régions sablonneuses ou caillouteuses avant que nous ne trouvions un bel endroit parmi les dunes pour poser notre bivouac. Cette fois, c’est l’Azalai qui s’ensable au cours des manoeuvres d’installation. Pas de problème pour la sortir de là, une fois de plus les plaques Maxtrax se révèlent très efficaces.

Pas de doute au départ de M’Hamid : il va y avoir du sable.

Dégonflage des pneus

A nous les grands espaces !

Une pause au milieu de nulle part !

Photo des dunes et photo du photographe…

Pique-nique en bordure de l’erg Chegaga. Il fait plus de 40°, on est bien contents de profiter de l’auvent du Sprinter !

Erg Chegaga

Beaucoup de dromadaires dans la région de l’erg Chegaga. Ils appartiennent sans doute aux organisateurs de méharées dans les dunes.

En plein désert, voici le Titanic, sa terrasse et ses boissons fraîches !

La proue du Titanic. Bon, c’était tentant, non ?

Encore un beau coin de bivouac dans les dunes.

Jeux d’ombre sur les vaguelettes de sable dans la lumière du soir.

Le long de la frontière algérienne, Tissint et enfin Foum Zguid

Samedi 11 mai. 6 heures du matin, il fait déjà chaud. Nous avons installé le bivouac à proximité d’un puits et nous avons la visite d’un petit gamin de 5 ou 6 ans qui vient nous réclamer du pain, des bonbons, des dirhams, de l’eau, enfin, tout ce qu’il peut imaginer. Il repart avec de l’eau minérale, un pain, des pommes… Sa maman n’est pas loin, nous l’apercevons qui mène ses ânes et le troupeau de chèvres au puits.
En descendant encore au sud, nous rejoignons une belle piste qui, de poste de contrôle militaire en poste de contrôle militaire (nous sommes tout près de la frontière algérienne et, manifestement, on ne s’aime pas beaucoup dans le coin !), nous mènera jusqu’à Tissint. Là, nous chercherons en vain la maison de Charles de Foucauld avant d’essayer de trouver un coin de bivouac. Malheureusement, nous ne trouvons pas notre bonheur et reprenons la route jusqu’à Foum Zguid où nous atterrissons au camping La Palmeraie. L’autoproclamé « Rachid Solutions », propriétaire des lieux, nous accueille chaleureusement et nous régalera de ses tajines.

Un vrai bonheur de conduire sur les pistes sablonneuses

Ces tourbillons de sable sont un phénomène courant mais assez impressionnant quand on croise leur route.

Un air de Far West sur la piste, plus très loin de Tissint.

Tissint. Les enfants se baignent et jouent dans les cascades

Carte du parcours de M’Hamid à Foum Zguid