Longue route

Au réveil, dans le Kerlingarfjoll, l’extérieur des tentes était givré mais le soleil brillait. Devant nous, il y avait 380 kilomètres de piste et de route jusqu’à Skaftafell. C’était long mais cela nous permettait de revoir la cascade de Gullfoss sous le soleil et de tenter à nouveau d’apercevoir des macareux à Vik. Pour l’hébergement du soir, il n’y avait pas à se poser de question, le site de Skaftafell est isolé et dispose d’un vaste camping : ce seraient les tentes !

Au bord de la route F35 , aussi appelée la piste de Kjolur. Comme la piste de Sprengisandur, elle traverse les contrées désertiques du centre de l’Inslande.

Au bord de la route F35 , une belle langue de glace, descendue tout droit de la calotte glaciaire du Langjökull se jette directement dans le lac Hvitarvatn.

Gullfoss sous le soleil

Vik, toujours sans macareux

Arrivés à Vik, nous sommes montés directement en haut de la falaise avec la Jeep. Et là, toujours pas de trace de macareux ! Cette fois ils devaient être partis à la pêche. Alors nous nous sommes consolés en profitant du paysage sous des cieux bien plus cléments que la première fois.

Revoilà donc la fameuse falaise où nichent les macareux. Mais où sont-ils ?

Les Reynisdrangar, ou « rochers des trolls » sont des aiguilles rocheuses qui se dressent au pied de la falaise de Vik

La plage de Reynisfjara est toujours aussi noire mais la lumière douce rend le paysage moins effrayant que lors de notre premier passage, en pleine tempête.

A défaut de macareux, il nous reste les mouettes. Celle-ci est en fait un jeune goéland argenté ou marin (merci à Sébastien, www.balades-naturalistes.fr)

Skaftafell

Pas de chance : alors qu’il faisait soleil sur tout notre parcours, il semble qu’un lourd nuage gris se soit posé ce jour là sur Skaftafell. Après nos arrêts à Gullfoss et Vik, nous n’aurions, de toutes façons, pas eu le temps de faire la randonnée prévue du Skaftafellsheiði. Sans trop de regrets, nous nous contenterons d’une jolie promenade.

Le parc de Skaftafell domine les Sandar, immenses plaines sinistres et arides qui courent jusqu’à la mer.

L’impressionnant glacier du Skaftafelljökull. Le point de vue où nous nous trouvons domine le pied du glacier. Celui-ci aurait reculé d’un kilomètre dans les cinquante dernières années.

Le Skaftafelljökull semble jaillir du nuage dans un décor lugubre.

Mère et fille.