Samedi 29 juillet, Cable-Car bondé
Lever cool, programmes indépendants pour la matinée : Christine et moi allons au Visitor Center nous renseigner sur les transports en commun et surtout le Cable-Car ; Camille et Thomas retournent dans le quartier chinois. La queue au terminus du Cable-Car (50 minutes annoncées) nous dissuade d’utiliser cette solution pour visiter San Francisco ; nous nous rabattrons sur notre bon vieux GMC. Quelques boutiques de jeans plus tard, nous retrouvons les enfants à l’hôtel et en route pour la visite de la ville.
Direction Fisherman’s Wharf
Première étape : Fisherman’s Wharf, en passant par Lombard Street, cette curieuse rue dans laquelle a été dessinée une route en lacet pour négocier une des pentes les plus importantes de la ville. Ces rues de San Francisco sont vraiment étonnantes. Elles coupent droit dans les collines, se moquant totalement des pourcentages. Les pentes sont encore accentuées par le fait que les rues sont larges, généralement à quatre voies. Les perpendiculaires doivent donc encaisser la déclivité supplémentaire générée par les terrasses que forment les rues à flanc de collines. Le record est détenu par Fulbert Street, avec une déclivité de 26%.
Les maisons sont belles, généralement dotées d’un ou deux étages, dans un style victorien un peu fantaisiste. Les couleurs sont gaies, variées, rarement criardes. Une jolie ville.
Fisherman’s Wharf fait face à l’île d’Alcatraz mais nous renonçons à visiter le célèbre pénitencier devant la queue qui se presse aux guichets des vedettes. Une bonne brise souffle sur la baie sillonnée par de nombreux voilers, sans doute en régates. La brume qui stagne au large, masquant de temps en temps Alcatraz, ne nous permet pas de voir la rive nord du plan d’eau. Nous marchons jusqu’au Pier 39, un ancien dock entièrement reconverti en centre commercial très animé. C’est noir de monde. Nous déjeunons dans une pizzeria juste au-dessus du port de plaisance. Une partie des pontons a été abandonnée par les bateaux pour laisser place à une colonie d’otaries qui nous font une belle démonstration de bains de soleil.
Fisherman’s Wharf, modèle de self-control…
Haight Ashburry et Castro
Après Fisherman’s Wharf, cap sur Haight & Ashbury, l’ancien quartier Hippy de San Francisco. C’est plein de boutiques babacools de gadgets, de fringues, de musique, de smoke-shops, etc. Camille et surtout Thomas nagent dans le bonheur, bien que quelques boutiques soient interdites aux moins de 18 ans. Pour 10$, Thomas s’achète un dragon peint sur parchemin . La peinture a un léger défaut que le vendeur, qui n’a pas fumé que la moquette, veut absolument retoucher avec son gros feutre indélébile. Nous aurons du mal à l’en dissuader.
Après Haight, Castro, le quartier homo. C’est un quartier très animé aussi, où couples d’hommes et couples de femmes croisent joyeusement les bandes de touristes. Beaucoup de boutiques souvenir, certaines très provocantes.
Castro. Maisons victoriennes typiques de San Francisco.
Le drapeau arc-en-ciel est celui de la communauté Gay.
Soirée à San Francisco
Pour la soirée, c’est encore un programme séparé. Camille et Thomas font Mac Do et visite du grand magasin Sony, Christine et moi dînons à l’Anjou, un petit restaurant français juste à côté de l’hôtel. Au menu, un très bon plat de saumon et épinards en croûte et la seule bouteille de vin (blanc) que nous boirons du voyage. Après le dîner nous traînons un peu au gigantesque magasin Virgin de Market Street à écouter et acheter quelques disques. Tout le monde se retrouve à l’hôtel vers minuit.