Jeudi 6 juillet, le voyage

Orly, enregistrement à 9 heures, embarquement vers midi et demi. L’avion est un Boeing 747 aménagé pour recevoir plus de 500 passagers. Ils en ont mis partout, même au premier étage. Nous sommes placés à l’avant de l’appareil, deux par deux, à côté de deux hublots. Les 11 heures trente de voyage passent somme toute assez vite. Après ou plutôt pendant la projection de deux films sans intérêt, nous survolons le Groenland avec la vision incroyable de glaciers gigantesques qui se jettent dans la mer ; puis c’est la banquise et les îles désertiques du grand nord canadien, le continent -toujours le Canada – et, enfin, nous survolons le nord ouest des Etats-Unis . Avant l’arrivée, nous avons une vue superbe de la Sierra Nevada aux sommets enneigés avec, au loin, le désert du Nevada et ses lacs de boue séchée (pas si sèche que ça, mais nous ne le saurons que dans 3 semaines) et de sel. Et voici Los Angeles, ville immense que nous survolons pendant plusieurs minutes.

LAX

L’avion se pose vers 15 heures (heure locale) et nous nous retrouvons parqués dans d’interminables queues devant les services d’immigration. L’accueil est toujours aussi chaleureux. Quand nous obtenons enfin nos visas, les bagages sont arrivés depuis longtemps et quelqu’un les a entassés pêle-mêle au pied du tapis roulant. Nous retrouvons tant bien que mal nos sacs et valises et attrapons la navette Avis qui nous emmène au parc de location, installé à l’extérieur de l’aéroport.
Là, le choix nous est proposé entre Chevrolet Blazer et GMC Jimmy. C’est exactement le même véhicule à quelques détails près mais j’ai lu quelque part que le GMC est plutôt mieux équipé. Nous optons donc pour un Jimmy vert métallisé qui nous transportera pendant 4 semaines. C’est un 4×4 assez spacieux, de la taille d’une familiale en France. Le coffre est assez grand pour entasser tous nos bagages. Une bâche se déroulant latéralement permet de les masquer. Hélas, le système d’accrochage ne résistera pas plus d’une semaine et elle sera bientôt inutilisable. Heureusement, les vitres très teintées à l’arrière ne laissent pas voir grand-chose du contenu du coffre. La voiture est bien équipée : rétroviseurs, vitres et siège conducteur électriques, climatisation, thermomètre extérieur et boussole électronique qui nous rendra bien service. Les phares s’allument tous seuls quand il fait sombre et des super-veilleuses sont continuellement allumées à l’avant, ce qui a l’air d’être la dernière mode ici. La boîte est automatique, bien sûr, et le moteur est un gros V6 de 4,3 litres pour une conduite cool avec un grand volant et une direction très assistée.

Freeways

Nous voilà parti pour l’hôtel, à 20 kilomètres de là. Ce n’est pas évident de s’y retrouver dans LA, surtout que, pour nous, il est 3 heures du matin ! Nous parvenons à attraper le bon Freeway, ratons le suivant, faisons demi-tour et parvenons enfin au Figueroa Hotel.
C’est une grande bâtisse de 12 étages, très laide. Par contre, l’intérieur est charmant avec sa déco et son mobilier mexicains. Nous dînons près de la piscine dans un joli jardin ombragé.