Lundi 24 juillet, the Loniest Road

Démarrage en douceur vers 10 heures du matin. 10 km, demi-tour, nous avons oublié de faire le « check-out » à l’hôtel. Toujours sur la route 50, nous traversons de vastes étendues plates à la végétation plus ou moins désertique, entrecoupées de chaînes de collines ou de montagnes. En 300 kilomètres, nous ne traverserons que deux villes, plutôt des gros bourg.

Grands espaces.

Eureka

La première, Eureka, s’est octroyée le titre de « Loniest Town on the Loniest Road ». En fait, elle ne manque ni de cachet ni d’une certaine animation. De nombreux bâtiments datent du siècle dernier. C’est le cas, notamment de la cour de justice, de l’opéra ou du siège du journal local qui fut publié jusqu’aux années soixante. L’immeuble est aujourd’hui converti en musée local. Plus loin, c’est tout un complexe Casino-restaurant-dancing qui est laissé à l’abandon.

Eureka

Austin

Notre deuxième étape du jour est Austin. Une ville sans grande personnalité, construite au flanc d’une montagne. Nous déjeunons dans le plus vieux café de la ville, fier de servir ses clients depuis 1860… Les pauvres : l’accueil est glacé, la nourriture mauvaise, l’addition salée.

La piste

A une soixantaine de kilomètres d’Austin, nous quittons la route 50 vers le sud, direction Hawthorne. Au bout d’une vingtaine de miles, le revêtement disparaît mais la route reste large et carrossable. Nous renonçons à pénétrer dans la réserve indienne de « Walker River » devant un dédale de pistes dont aucune n’est balisée et repiquons plein sud sur la piste principale. Celle-ci escalade une dernière chaîne de montagne avant de plonger sur la plaine de Hawthorne et du Walker Lake.

Entre Austin et Hawthorne, la piste de l’or ?

Hawthorne

Hawthorne est une ville d’entrepôts militaires. Ceux-ci entourent l’agglomération sur des kilomètres et des kilomètres, soigneusement espacés pour ne pas se détruire les uns les autres en cas d’attaque ou d’incendie. Nous jetons notre dévolu sur le Best Inn, le seul motel a priori équipé d’une piscine. Camille et Thomas dînent de hamburgers dans la chambre pendant que Christine et moi taquinons le bandit manchot au El Capitan, le seul casino de la ville. Nous sortons trois heures plus tard avec 50$ en poche contre 37$ investis dans la soirée. 12$ de gains, la fortune ! Retour triomphant au motel et dodo.

La gare d’Hawthorne, peu fréquentée.

D’Ely à Hawthorne – 440 km

Carte d'Ely à Hawthorne
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