30 avril, randonnées dans le Corcovado autour de La Sirena

La nuit se passe plutôt bien. La pluie s’est mise à tomber et elle martèle le toit de tôle ondulée sans nous empêcher de dormir. Au petit matin, nous sommes réveillés par les cris des singes hurleurs, impressionnants pour qui les entend la première fois. Difficile d’imaginer que l’auteur de ce hurlement d’outre-tombe n’est qu’un singe d’à peine 8kg.

Un coati surpris à découvert devant la station de La Sirena.

Les pécaris ont la réputation d’avoir mauvais caractère. Mieux vaut garder ses distances, mais cela ne les empêche pas de s’approcher de la station de La Sirena.

La rivière Sirena et la forêt primaire

De nombreux chemins sillonnent la forêt autour de la station. Toujours guidés par Alvajo, nous longeons la rivière Sirena à la recherche de crocodiles introuvables et nous faisons une incursion dans la forêt primaire, au nord-est de la station. Il semble que le temps pluvieux ne soit pas propice à l’observation de la faune.

Grosse pluie sur le rio Sirena

Un petit tangara (Cherrie’s Tanager) tout trempé par la pluie.

Onoré du Mexique (un héron, quoi).

Nous pénétrons la forêt primaire du Corcovado sous une pluie battante

Jeux de matières sur les arbres de la forêt primaire

Singes écureuils et autres rencontres

L’après-midi, la pluie s’est arrêtée et nous croisons une bande de singes écureuils dont certains, particulièrement kamikazes, se livrent à des sauts de l’ange très impressionnants.
Nous passons une très bonne soirée en compagnie de Patrick et Annie, un couple de Français bien courageux : non seulement ils sont venus sans guide mais en plus, ils ont réservé 3 nuits de dortoir à La Sirena !

Très mobiles, les singes écureuils ne sont pas faciles à photographier.

Une sauterelle géante : 20 centimètres au moins, hors antennes.

Un aguti, sorte de castor sans queue.

Un martin pêcheur, au-dessus du rio Claro.