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Shibao Shan

Un marché dans la campagne du Yunnan, Weibao Shan et la vieille ville de Weishan

10 août

Organisation des tâches

Camille et Thomas ne seront pas de l’expédition du jour : Dali offre des soirées bien sympathiques et des rencontres agréables pour les jeunes gens et, rentrés à l’hôtel au petit matin, ils ont jugé préférable d’y prendre un repos bien mérité (bref, grasse matinée).

Le marché agricole

La route qui mène à Weibao Shan et à Weishan serpente dans la montagne et Monsieur Li maintient son train de sénateur sous la pluie qui, décidément, ne nous lâchera jamais ! A une trentaine de kilomètres de Dali, nous commençons à dépasser des groupes de paysans tantôt en carrioles, en tracteurs, à pied, en triporteurs… Souvent accompagnés de chevaux, de mules, de bœufs, de buffles, de cochons… Tous avancent dans la même direction et, bientôt, c’est au pas que nous avançons au rythme de cette foule paysanne.
Enfin, nous découvrons un vaste terrain en plein air vers lequel tout ce monde converge : il s’agit d’un gigantesque marché où se vendent légumes et bestiaux. Le lit asséché de la rivière est ainsi transformé en marché au cochon. Hélas, impossible de se souvenir du nom du patelin.

Sur le marché agricole, un producteur de choux.

La montagne sacrée

Arrivés à Weibao Shan en fin de matinée, une surprise nous attend : personne ! C’est la première fois que nous arrivons sur un site réputé touristique, sans touristes… Même les échoppes sont fermées. Peut-être le lieu n’est-il fréquenté qu’à des dates bien déterminées. En tous cas, nous ne nous en plaindrons pas.
Accompagnés d’Amanda et de Monsieur Li, nous voilà partis à l’assaut de la montagne sacrée. Le chemin, dallé, est très agréable et si paisible !  L’endroit est parfaitement entretenu, jusque dans les toilettes publiques, pourtant sans gardien, dont la rutilance nous laisse sans voix. Les temples nous réservent de belles surprises picturales et architecturales. Ce sont des lieux de recueillement dont seul le chant des oiseaux vient perturber la tranquillité. Dans un de ces temples, nous nous procurons l’eau chaude nécessaire à la préparation des nouilles instantanées que nous dégustons là en compagnie d’Amanda et Monsieur Li. C’est d’ailleurs Monsieur Li qui régale : il a gentiment insisté pour payer lui-même les boîtes de nouilles à la boutique de l’entrée du site. Dans le temple qui occupe le sommet de la montagne, nous sommes accueillis par deux vieilles dames, accompagnées de leurs petits-enfants. Elles s’occupent bénévolement de l’entretien du site et ne reçoivent, nous expliquent-t-elle, aucune aide du gouvernement ou de la municipalité. Cela ne les empêchent pas de nous offrir le thé avec beaucoup de gentillesse. Nous leur donnons de l’argent pour les aider dans leur tâche et elle nous remercient très chaleureusement. La descente est ensuite un peu longue, surtout pour Monsieur Li qui semble fatiguer un peu.

La porte d’entrée de la montagne taoïste de Weibao Shan.

Weishan

Avant de repartir pour Dali, nous faisons un détour par la vieille ville de Weishan. Moins courue que Dali, elle a gardé un cachet plus authentique.

Dali sur la carte de Chine