Un dimanche au Palais d’Été

24 juillet

Le Palais d’Eté

Aujourd’hui, c’est dimanche et voilà qu’il fait beau. Autant dire que le Palais d’Eté attire une foule de promeneurs ! Situé à une vingtaine de kilomètres du centre, le parc est très agréable et le lac Kunming qui en occupe la plus grande part se prête à la navigation dominicale : pédalos, petits bateaux électriques, vastes dragons flottants pour les transports collectifs… Il semble que tout Pékin se donne rendez-vous dans le parc impérial. A 10 heures, lorsque nous y arrivons, la foule est encore supportable mais, très vite, le chemin qui borde le lac se trouve envahi de groupes compacts de promeneurs auxquels se mêlent les cohortes de touristes agglutinés autour de leurs ineffables guides amplifiés.
Nous optons pour la colline où nous trouvons un peu de fraîcheur et surtout moins de monde : les Pékinois n’apprécient guère les terrains accidentés, ce que nous confirme Julianne qui, du reste, nous invite rapidement à redescendre. Il est à peine 13h quand, effrayés par une foule de plus en plus compacte, nous choisissons la fuite : Julianne rentre chez elle préparer ses affaires (ce soir, nous prenons le train) pendant que toute la famille revient à Pékin pour s’engouffrer dans la « rue de la soie ».

La rue de la Soie

C’était autrefois (c’est-à-dire en 2004 !) une ruelle proche de l’ambassade US bordée d’échoppes de fringues, paradis de la contrefaçon. Entre temps, le quartier a été rasé et la « rue de la soie » occupe aujourd’hui un immeuble de 4 étages, sorte de centre commercial, où les mêmes vendeuses hilares proposent leurs nippes à des prix délirants (5 ou 10 fois leur valeurs). Au terme d’exténuantes négociations, on finit toujours par se faire voler, mais moins !!!

Beijing Xie

Vers 19 heures, nous retrouvons Julianne à l’hôtel et, dans 2 taxis, prenons le chemin de la gare de Pékin Ouest, Beijing Xie, la plus grande gare d’Asie !
C’est une succession de halls immenses où se déverse un flot continu de voyageurs. La signalisation est très bien faite mais tous les noms sont en idéogrammes et seuls les numéros de trains et les horaires nous sont compréhensibles. Ce serait sans doute suffisant mais, avec Julianne, nous n’avons même pas à nous poser la question. Elle nous guide jusqu’à une gigantesque salle d’attente où nous n’avons plus qu’à patienter en compagnies de quelques milliers de voyageurs.
Nous embarquons à l’appel (chinois) du Z19, le rapide de Xian. Les compartiments « couché mou » (équivalent 1ère classe) sont très biens, les couchettes confortables et, grand luxe, équipées de télévisions individuelles à écran plat en pied de lit ! Bon, évidemment, les programmes sont en chinois… Dans le couloir, Julianne échange des SMS avec son papa : c’est la première fois qu’elle quitte Pékin.

Pékin Carte de chine