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Du Salagou à Collioure

Première étape du Road Book N°5, nous voilà en Espagne

6 août 2020

Petit matin sur les hauteurs de Collioure

Réveil aux aurores, le soleil à son lever nous offre de doux rayons pastels, quel spectacle… la journée s’annonce chaude mais la température est encore douce, nous profitons pleinement de notre petit déjeuner.

Lever de soleil sur la méditerranée

Nous saluons quelques randonneurs qui passent par là. Ils nous rendent aimablement notre salut. Et puis survient un couple de marcheurs et là, le ton change. L’homme, au fort accent québéquois (?), se présente comme une sorte de gardien des lieux et nous invective car, selon lui, le camping est interdit et nous sommes forcément sur une propriété privée (dont il ne connait, évidemment, pas le propriétaire). Il se sent obligé de nous donner des leçons et reste absolument insensible aux explications que nous lui donnons quant à notre philosophie de voyage qui consiste, tout simplement, à ne jamais laisser trace de notre passage sur nos bivouacs. Heureusement, Christine, qui a pris la conversation en main, reste d’un calme olympien et nous n’entamerons pas d’hostilité avec cet importun.

L’Espagne

Vers 10h00, nous quittons notre joli bivouac. Une piste caillouteuse nous mène jusqu’au col de Banyuls. Nous voilà en Espagne. Dans le petit village d’Espolla, nous nous arrêtons dans une bodega où nous nous ravitaillons en rosé, muscatel, anchois et thon à l’huile d’olive. Un peu plus tard, nous nous fourvoyons sur une piste étroite noyée dans la végétation. Elle s’avèrera finalement impraticable et le demi-tour étant impossible, c’est en marche arrière que nous devrons nous en dégager.

Bivouac au-dessus du lac de Boadella

Le road-book nous entraîne dans une jolie boucle à proximité du château de Requesens, puis nous rejoignons la petite ville de Darnius avant d’atteindre le lac de Boadella où nous espérions trouver un bivouac. Hélas, les abords du lac ne sont pas très praticables et les panneaux d’interdiction de camper fleurissent un peu partout. Nous poursuivons donc notre chemin sur une piste qui grimpe dans la forêt pour arriver dans une vaste clairière parsemée de mélisse officinale (ça sent bon !). On entend le chant des cigales, mais il y a aussi d’autres insectes bourdonnants… et pas de vue sur le lac. Ne reste qu’à sortir le drone pour le voir.

Carte du parcours de Collioure au lac de Boadella

80 kilomètres parcourus