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L’oued Tanget
Journée de liaison
503 kilomètres de route, entre bitume et chantiers de construction
Petits soucis du matin
La matinée commence mal : en sortant de la cellule, nous constations qu’un pneu du camion est à plat. Avec l’aide de Stéphane, nous regonflons et cherchons en vain la fuite avant de, finalement, décider de monter la roue de secours. Puis … en roulant pour rejoindre la route, voilà que la plupart des 4×4 s’ensablent ! Le sable était plus mou que ce qu’il semblait et comme personne n’avait songé à dégonfler pour parcourir les quelques centaines de mètres qui nous séparent de la route… Plaques Maxtrax et cordes de de remorquages sont à nouveau de sortie et, finalement, nous quittons les lieux aux alentours de 10h00.
Route, chantiers, poussière…
Laissant derrière nous la Villaya d’Illizi, nous pénétrons dans celle de Tamanrasset. Un peu plus loin la jolie route bitumée devient piste et chantier. Nous roulons dans les nuages de poussière soulevés par les voitures qui nous précèdent au point d’être parfois obligés de s’arrêter pour attendre que la poussière retombe et retrouver un peu de visibilité. C’est assez éprouvant, surtout que Stéphane nous emmène sur un rythme d’enfer ! Nous filons tout droit sur les monts du Hoggar qui se dessinent à l’horizon. Le paysage est tout plat, alternance de pistes et de routes goudronnées, puis nous pénètrons petit à petit dans le paysage montagneux que nous apecevions au loin.
La nuit tombe sur les contreforts du Hoggar
On s’élève progressivement au delà de 2000 m. Magnifique paysage d’amas de roches roses (cf Perros Guirec, mais en plus sec…) et de montagnes majestueuses dans la lumière du soir. Comme souvent, pas le temps de s’arrêter pour les photos, c’est frustrant !! De jolies fleurs rouges poussent au bord de la route. Le guide touareg Laïd, qui est de Tamanrasset, nous avait dit qu’il avait plu dans la région, contrairement à la region de Djanet où nous étions précédemment et qui était bien plus aride.
Arrivée de nuit à Tamanrasset à l’hôtel tenu par Mouloud, le correspondant algérien de Tagoulmoust, où un couscous nous attend. C’est bien agréable après cette journée éprouvante, surtout pour les conducteurs.