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Cap au sud
En consultant la météo, nous avons constaté qu’une amélioration s’annonçait au sud. Alors nous avons décidé de repartir vers les régions méridionales de l’île. Restait à choisir l’itinéraire : logiquement, nous devions emprunter la piste F35 mais nous avions repéré une autre piste, la F734, plus sauvage, qui semblait rejoindre aussi le Kerlingarfjöll. Après quelques kilomètres sur la route N°1, nous avons piqué plein sud sur la F756 qui nous mènerait au départ de la F734.
Tentative sur la F734, et, finalement la F35
D’après la carte, la piste F734 ne menait nulle part mais le GPS n’était pas de cet avis et le plan d’un panneau rencontré sur la route indiquait qu’elle rejoignait la F35 plus loin dans le sud.
Alors on s’est lancé.
Au premier gué, on a hésité et puis on est passé. Au deuxième, on a encore hésité, on a trempé le nez de la Jeep dans la rivière et on s’est dit que ce serait dommage de la voir partir avec le courant. On a fait demi-tour et on est revenus sagement prendre la F35 jusqu’au Kerlingarfjoll. Tout ça sous le soleil, dans un décor de rêve.
Le massif du Kerlingarfjöll
Situé en plein coeur de l’Islande, le Kerlingarfjöll est un massif montagneux d’origine volcanique qui culmine à 1470 mètres, tout proche de la calotte du Hofsjökull. Les couleurs y sont vives et la température fraîche. Il existe des sources d’eau chaude et de nombreux chemins de randonnées. L’endroit est assez couru et propose toutes sortes d’hébergements : refuge, bungalows et camping.
Arrivée au Kerlingarfjöll. Les fixations du carter en plastique n’ont pas résisté à nos aventures sur la F734 et il pendouille lamentablement. Nous n’arriverons pas à le réparer et finirons par le démonter et le renvoyer en bus au loueur. Nous rapporterons le reste de la voiture en une seul morceau et il ne nous en tiendra pas rigueur !
Première balade vers des sources chaudes
Un chemin de randonnée part derrière le camping pour remonter la vallée et nous a conduit à des sources chaudes où ne nous baignerions pas, d’une part parce que ça ressemblait un peu à une baignoire rouillée posée entre le torrent et les éboulis… et aussi parce que nous n’avions pas pris nos maillots.
A l’assaut de la colline
De retour au campement, et voyant le soleil décliner, nous avons décidé d’escalader la colline derrière le refuge pour profiter du paysage au coucher du soleil. Nous pensions avoir peu de temps pour y parvenir, c’était sans compter qu’à cette époque et sous ces latitudes, le coucher du soleil est interminable… Inutile de courir pour ne pas le rater !!