Le pont naturel d’Imi N’Ifri et la chute d’eau d’Ouzoud

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Curiosités naturelles

15 mai
Imi N’Ifri – Denmate – Ouzoud :
80 kilomètres de route.

Le pont naturel d’Imi N’Ifri

Partis de bon matin, nous arrivons assez tôt au niveau du pont naturel d’Imi N’Ifri. Phénomène habituel au cours du voyage : un gars s’approche de nos véhicules tout juste garés. Il nous propose de nous guider, nous déclinons, il n’insiste pas, se contente de nous suivre, nous conseille ce chemin plutôt que celui-là, passe naturellement devant, nous montre des plantes, nous explique pourquoi les figuiers de barbarie sont malades… Et sympathique, avec ça. Bref se trouve, de fait, engagé comme guide ! Et nous ne le regretterons pas : il nous emmène sous le pont naturel par une voie que nous n’aurions su trouver seuls, sans cesser de nous parler de la vie et des usages locaux.

Certains passages sont délicats pour accéder au pont naturel. Heureusement, notre guide veille et assure tout le monde dans les passages difficiles.

Sous le pont naturel d’Imi N’Ifri.

Les escaliers sont parfois raides sous le pont. Christine, sujette au vertige, préfère donner la main au guide. Quant aux enfants du coin, qui jouent sur les rochers, ils ne sont pas du tout impressionnés !

Sous un certain angle, c’est une carte d’Afrique qui se dessine dans les contours du pont naturel.

Les chutes d’eau d’Ouzoud

Rebelote en fin d’après-midi à Ouzoud. Après nous être posés au camping Zebra, nous partons explorer les cascades. Nous nous faisons à nouveau alpaguer par un guide et, une nouvelle fois nous ne le regretterons pas car il se montrera intéressant et parfaitement compétent pour nous guider sur les chemins au pied de la chute d’eau. Nous serons parmi les derniers à abandonner le site et nous verrons les singes magots, venus des falaises entourant la cascade, reprendre possession de leur territoire provisoirement déserté par les touristes.

Les chutes d’eau d’Ouzoud dans la lumière du soir.

Traversée de l’oued au pied des chutes. Il nous restera à remonter parmi les innombrables échoppes et troquets construits au flanc de la falaise, et tous fermés pour cause de ramadan.