Ce n’est qu’un « Au Revoir »
Comme le note Thomas dans son journal, nous démarrons très tôt, ou plutôt on se lève très tôt, car le temps de dire « au revoir », de tenter, sans succès, une réservation de dernière heure au camping de Sesriem, de faire la photo souvenir pour l’album du lodge, de redire « au revoir »… nous partons bien plus tard que prévu.
En route pour le Namib
Cap sur Sossusvlei, le cœur du Namib, l’endroit le plus visité de Namibie. A la station-service de Sesriem, nous faisons réparer (changer) le pneu crevé et nous voilà dans le parc du Namib. La route (goudronnée) emprunte une large tranchée, plate et couverte d’une savane clairsemée, qui s’enfonce dans le désert sur 60 kilomètres entre deux rangées de dunes aux teintes allant de l’ocre à l’orange. Les reliefs en sont un peu écrasés par la lumière du milieu de journée.
Sossusvlei, le désert des déserts
A Sossusvlei, nous nous engageons sur la piste sablonneuse réservée aux 4×4 où nous retrouvons par hasard Rob et ses clients anglo-suisses. Nous déjeunons ensemble à l’ombre d’un arbre solitaire face aux dunes du Namib.
Puis, après nous être définitivement séparés de notre hôte du Zebra River Lodge, nous partons explorer le Dead Vlei.
Cette marche au cœur des dunes et sur le lac asséché, parmi les arbres morts et, encore plus surprenants, ceux qui sont restés vert, est magnifique. L’après-midi avance et la lumière, de plus en plus oblique, commence à dessiner tous les reliefs délicats des dunes du Namib. Thomas, casque de walkman vissé sur la tête, est en extase musicale…
Quand nous repartons, à la fin de l’après-midi, la lumière est parfaite et les dunes apparaissent sculptées par le soleil couchant. Sur la route, une équipe de tournage s’active autour de ce qui ressemble bien à une Renault Mégane toute argentée.
Le Namib Rest Camp
La nuit est tombée lorsque nous arrivons au Namib Rest Camp. Le camping est réservé, mais Christine, qui n’a aucune envie de campement, surtout sans viande pour le braa, négocie un bungalow pour nous quatre. Tout le monde est content mais le calcul n’était peut-être pas si bon car le tarif de 360N$ par personne, pour des matelas par terre et un repas-buffet médiocre avec queue de circonstance, nous paraît un peu exorbitant. Le grand regret du jour : ne pas avoir pu réserver une place de camping à Sesriem, à l’entrée du désert, car nous aurions ainsi pu profiter des derniers rayons de soleil sur les dunes.