Un matin au campement
Le réfrigérateur du 4×4 est en panne. Notre voisin, un touriste allemand bien sympathique, tente une réparation, sans succès. Nous en profitons pour échanger quelques adresses et conseils (il fait un peu le même circuit, mais dans l’autre sens).
La routine reprend : LM râle parce qu’on démarre trop tard, Camille et Thomas sympathisent avec une bande d’oiseaux grands comme des moineaux, bavards et affamés, Christine s’active… Le réfrigérateur redémarre tout seul.
Entre désert et savane
Enfin le départ : cap au nord, vers le Zebra River Lodge, dans le massif du Naukluft. Cette fois, nous abandonnons définitivement les routes goudronnées pour les pistes : d’abord la C13 pendant une cinquantaine de kilomètres, pour ensuite longer le désert du Namib sur la D707, route somptueuse entre désert et savane. A l’est, de curieux effets de mirage estompent la base des montagnes alors qu’à l’ouest, la prairie jaune et sèche vient parfois mourir au pied des premières dunes ocre du Namib. Nous croisons des troupeaux de moutons (cette région produit de l’astrakan), un groupe d’oryx et une autruche qui nous fera une belle démonstration de sprint.
Le Zebra River Lodge
Le soleil est encore haut quand nous arrivons à l’entrée du Zebra River Lodge. La piste du lodge est un peu accidentée. Nous admirons le groupe de maisons blotties au fond du canyon et… Paf ! un pneu du 4×4 explose sur une pierre tranchante en bordure du chemin. Ce sera la seule crevaison du voyage, mais le pneu est foutu quand même ! (merci Christine d’avoir insisté pour prendre l’assurance « pneumatiques » chez le loueur !)
L’accueil est chaleureux, les chambres spacieuses et joliment décorées. La soirée est agréable, Thomas se fait remarquer en demandant un verre de « pink wine » à l’apéritif et le repas, en compagnie de nos hôtes, d’une jeune française au pair et d’un couple anglo-suisse charmant, est très bon. Thomas, lui, ne fait plus trop d’efforts pour suivre la conversation et préfère se laisser porter par les bienfaits du « pink wine »…