Article précédent
La « piste du train »
Article suivant
Chinguetti – Ouadane
23 octobre, de la piste du train au site d’Agrout
65 kilomètres de piste, 86 kilomètres de route
Départ du bivouac vers 8h30 sur une piste toujours très sablonneuse. Une vingtaine de kms avant Choum, nous obliquons vers le Sud Est par une petite piste roulante pour rejoindre la route goudronnée vers Atar. La piste du train est maintenant terminée, soit environ 400 kms sans aucun ensablement !!!
Le paysage change et devient plus rocailleux. Avant de rejoindre Atar, nous obliquons sur une jolie piste qui suit la vallée du village de Tafayet jusqu’à l’oasis d’Azougui. Des petites maisons aux toits de chaume et des abris ronds en osier s’étalent le long de la piste. Des petits étals de viande proposent leur marchandise un peu trop chauffée par le soleil.
La palmeraie constituée de 20 000 palmiers s’offre à nos yeux, majestueuse lorsque nous remontons sur le plateau.
Nous poursuivons jusqu’à Atar, capitale de l’Adrar, et déjeunons de poulet grillé dans un petit restaurant. Reste ensuite à faire le ravitaillement auprès des petits marchands de légumes un peu assaillis par des soi disant « facilitateurs » que nous repoussons gentiment.
La pauvreté de la région est évidente et malheureusement le sol près des villages et de la ville est constellé de plastiques jetés n’importe où.
Vient ensuite le moment de remplir les réservoirs d’eau et de gas oil, long moment d’attente car le débit est très faible. Nous en profitons pour prendre et donner des nouvelles à nos familles.
Enfin nous repartons bivouaquer sur le site des peintures rupestres d’Agrout par la piste de Chinguetti.
Notre trace depuis un dernier bivouac sur la piste du train jusqu’au site de peintures rupestres d’Agrout, en passant par Azougui et Atar (151 kilomètres).