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Retour au Maroc – Tarfaya

11 novembre, Mamghar dans le parc national du Banc d’Arguin

220 kilomètres de route, 49 km de piste

Départ du camping vers 10h30, nous quittons Nouakchott après avoir pris du gasoil et fait quelques emplettes. Prochaine destination: le Parc National du Banc d’Arguin. Le Parc National du Banc d’Arguin est une réserve nationale qui s’étend sur près de 180 kms le long de la côte mauritanienne entre océan et désert. Il constitue le refuge naturel de milliers d’oiseaux nicheurs et migrateurs qui se nourrissent dans ses eaux très poissonneuses. On y rencontre aussi des milliers de crabes violonistes qui déambulent à toute vitesse sur le sable.

Une fois dans le parc, la route est monotone, nids de poules, tôle ondulée… Nous arrivons au village de pêcheurs de Mamghar près du cap Timiris ou nous finissons par trouver le bureau du parc et, grâce à quelques coups de klaxons, nous arrivons à sensibiliser les gardiens du lieu qui viennent enfin s’occuper de nous … mais ceci a un coût : 200 ouguiyas par jour et par personne pour séjourner dans le parc, et malheureusement leur stock de cartes routières est épuisé …🥱
Trouvant l’endroit peu engageant nous prenons une piste qui longe le bord de mer vers le nord… et coup de chance, nous pouvons observer quelques oiseaux : flamands roses, un balbusar pècheur, des hérons, une spatule etc .. Un peu plus loin nous bivouaquons entre les dunes et les parterres de coquillages près de la Baie Saint Jean.

Nous voilà dans le Parc National du Banc d’Arguin. Beaucoup de sable, mais cette fois, plein de coquillages !!

Dans le village de Mamghar, le poisson sèche sur des fils tendus entre les cabanes de pêcheurs

Mamghar, un squelette de baleine est exposé à proximité du bureau du parc.

Un aigle balbuzard

Une spatule

Nous quittons Mamghar en prenant une piste qui longe la côte vers le nord.

Le sable parfois profond nous oblige à dégonfler une nouvelle fois les pneus.

Nous posons le bivouac près de la baie Saint Jean et à l’abri des dunes car le bivouac n’est pas très autorisé dans le parc.

11 novembre, Parc National du Banc d’Arguin, Arkeiss

142 kilomètres de route, 65 km de piste

Réveil au frais ce matin, il fait 19°, nous petit-déjeunons dans nos camions respectifs. Nous repartons vers le nord sur la piste qui longe la côte mais au bout de quelques kilomètres, demi-tour, Véro et Claude ont peur que le Sprinter ne nous lâche. Nous reprenons la route bitumée vers la sortie du parc, puis la N2 vers le nord. Arrêt au bureau du parc de Chami dans l’espoir d’obtenir des renseignements sur la piste du Cap Tafarit. Le préposé appelle son chef au téléphone qui commence par s’assurer que nous avons bien payé l’entrée et exige la photo des tickets. S’ensuit le dialogue suivant:
– Comment est la piste pour Tafarit?
– Est ce que tu as un GPS?
– Oui
– Est ce que tu as un 4×4?
– Oui
– Est ce que tu as à manger ?
– Oui
– Alors c’est bon
Et il raccroche ……

Forts de ces précisions, et après avoir visité le centre d’interprétation qui a sûrement été un beau bâtiment pensé pour une jolie exposition de la faune et de la flore du parc mais qui est aujourd’hui très négligé, nous prenons la piste vaguement indiquée par le préposé. Et malgré nos GPS, nos 4×4 et notre nourriture, on se trompe et on perd la trace….Après une navigation au Cap difficile dans la végétation, on fait demi tour et on retrouve la bonne piste parfois coupée par une dune. Finalement, on arrive au village après 65 kms de navigation au lieu des 35 annoncés… –

Balade sur la plage dominée par les falaises du Cap Tafarit dans l’attente du retour des pêcheurs. Seules 2 lanches (bateaux à voile méditerranéens du banc d’Arguin) rentrent au loin car la mer est basse. Des centaines de crabes violonistes crapahutent sur le sable humide en se protégeant de leur énorme pince et se cachent dans leur trou dès qu’on les approche.
Installation au campement un peu sommaire tenu par Alassane qui nous prépare 2 énormes poissons grillés agrémentés de frites et de petits légumes sautés. Un repas délicieux….un peu inattendu dans ce coin de bout du monde.

Difficile de ne pas perdre la trace dans ce paysage uniforme de sable et de végétation sommaire.

Arkeiss : une lanche échouée attend la marée

Retour des lanches dans le soleil couchant.

Le crabe violoniste est prêt au combat. Il ne faudrait pas le chauffer ! 

Nous sommes installés dans le campement d’Arkeiss, tout au bord de l’eau, près de l’épave d’une pirogue de pêche.

Notre trace pendant les 2 jours au Banc d’Arguin, de Nouakchott à Arkeiss (466 km)

Pour télécharger notre trace GPX, cliquez ici