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La grande dune d’Azoueiga
29 octobre, Atar et Terjit
60 kilomètres de route
Matinée réparations et ravitaillement à Atar. En effet d’autres petits soucis sont apparus à l’arrivée : perte du pot d’échappement du Toyota de Pierre, déformation d’une jante du Sprinter et pneu abîmé et surtout embrayage du pick up du guide cassé à remplacer. À 8h00 les véhicules sont au garage et tout est réparé vers midi. Ahmed connaissait la bonne adresse…
Au début de l’après-midi, nous prenons la direction de l’oasis de Terjit à une cinquantaine de kms au sud d’Atar.
Après avoir laissé les véhicules, nous continuons à pied sur le petit sentier qui serpente dans l’oasis. Une source jaillit de la falaise et des petits bassins permettent de se rafraîchir à l’ombre des palmiers. Un campement installé près de la source propose ses tentes aux visiteurs pour la nuit.
Nous poursuivons le long du petit canyon et la balade nous conduit à un plateau verdoyant. Retour dans la palmeraie par le même chemin, baignade pour certains et le groupe décide de rester y dormir, les uns sous les tentes nomades et nous dans les camions à 5 mn à pied. Nous partageons le dîner sous une jolie tente nomade puis la guitare et les chants résonnent. Une belle parenthèse après ces journées de désert.
30 octobre, la Vallée Blanche
10 kilomètres de route, 53 kilomètres de piste
Départ à 10h00 de Terjit vers la vallée blanche, une faille enserrée entre des falaises envahies peu à peu par un sable très blanc d’où son nom. La piste débute par 10 kms de terre rocailleuse parfois toute craquelée. Cela ressemble à une immense tablette de chocolat….Nous traversons quelques hameaux puis après avoir bien dégonflé, les pneus, nous nous engageons dans l’oued El Abiod très sableux qui dessine la vallée blanche.
La passe de Tifoujar
Au bout d’une dizaine de kilomètres, nous bifurquons pour aller voir la passe de Tifoujar, réputée très difficile, car Les Toyotas envisagent de la passer demain.
La piste d’approche très sableuse monte doucement empruntant un joli canyon de sable. C’est finalement à pied que nous gravirons la passe car elle est ravinée et bien trop abrupte même pour les Toyotas. Pique-nique à l’ombre au pied de la passe. Il fait très chaud, sans doute près de 40 degrés à l’ombre.
Toungad
Reprise de la piste dans l’oued jusqu’à Toungad et sa vaste palmeraie clôturée malheureusement pour nous. Beaucoup d’enfants nous entourent, réclamant des cadeaux. Nous préférons repartir dans la Vallée Blanche et nous éloigner du village pour bivouaquer dans les petites dunettes surplombant l’oued. Très belle soirée malgré de nombreux insectes voletant autour de nos têtes et un scorpion promeneur rapidement tué par Pierre.
Notre trace, d’Atar au sud de la Vallée Blanche en passant par Terjit, 124 kilomètres