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Dernier jour à Kunming
Retour à Kunming,
le temple des Bambous
14, 15 et 16 août
14 août : sur la route de Kunming
Nous voilà repartis par la route, seuls cette fois avec Monsieur Li. Comme il dépasse rarement les 40 km/h, le voyage se fait dans une douce torpeur et nous profitons pleinement des jolis paysages du Yunnan. Nous passons Dali et le lac Erhai, toujours sous la pluie et, par l’autoroute, arrivons à Kunming en fin d’après-midi. L’hôtel que nous a réservé l’agence ne nous convient pas et nous préférons retourner à l’hôtel Camelia ou Christine et Louis-Michel finissent dans une jolie suite et Camille et Thomas dans une chambre de la partie « backpackers » de l’hôtel, avec lits en fer et sanitaires communs. Cela provoque quelques contestations, certes, mais l’âge a ses privilèges…
En Chine, tout est négociable, même les toilettes dans les stations-services.
15 août : Kunming
Le lendemain, nous voilà à nouveau seuls, sans guide, sans chauffeur et comme à chaque fois, c’est une véritable délivrance ! Sur nos vélos, nous parcourons la ville et passons surtout une bonne partie de l’après-midi à négocier un remboursement au CITS pour cause d’annulation de la fin du voyage. La discussion sera rude mais nous repartirons quand même avec quelques centaines de dollars américains en poche !
Lumière d’orage sur le centre-ville de Kunming.
16 août : le temple des Bambous
Le temple des Bambous est indiqué sur les guides et les cartes à quelques kilomètres à l’ouest de la ville. C’est bien sûr à vélos que nous partons à sa recherche et nous perdons très vite. Nous avons appris par cœur les idéogrammes du temple (il n’y en a jamais que 2 !), mais celui-ci n’est pas si bien indiqué et nous voilà bientôt stoppés au bord d’une avenue, tout près d’une banque. Le banquier, justement, prend l’air à la porte de son agence. Nos mines désemparées l’incitent à nous proposer son aide et, bien que son anglais ne soit pas très bon, il parvient à nous fournir toutes les explications nécessaires et nous fournit même un nouveau plan de la ville sur lequel il griffonne l’itinéraire du temple ! Nous n’aurons plus à demander notre route…
Ce que ne nous avait pas dit le banquier et qui ne figure pas sur la carte, c’est que le temple est en fait au sommet d’une colline et que les 5 derniers kilomètres se font sur une pente à près de 10% ! Nos vélos sont des engins de ville, sans changement de vitesse. Autant dire que l’ascension sera longue et laborieuse, certains (dont nous tairons les noms) mettant pied à terre et préférant pousser leur monture sur quelques kilomètres.
Le temple lui-même est surtout intéressant pour sa collection de statues en argile (interdites de photo) qui donnent une incroyable série de portraits de Chinois du 19ème siècle. Nous déjeunons dans le temple selon notre formule maintenant préférée : la boîte de nouilles séchées dans laquelle nous versons de l’eau chaude bouillie obtenue sur place pour en faire une soupe.
Le retour, tout en descente, ne sera qu’une formalité.