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Retour au Maroc, Tarfaya

16 novembre, de Tarfaya au Ksar Tifildnit

236 kilomètres de route, 6 km de piste

Tarfaya. Nous nous présentons vers 10h30 devant le portail du musée Antoine de Saint Exupéry qui est fermé. Après un petit coup de fil au superviseur de l’association des amis de Tarfaya celui-ci nous est ouvert spécialement. Une petite séance photo s’impose avant la visite à la demande du superviseur.

La grande aventure de l’Aeropostale y est retraçée ainsi que celle de ses pionniers : Mermoz, Guillaumet , Reine….et bien sûr St Exupéry le pilote écrivain. Des courriers ayant été retrouvés après les nombreux accidents ou pannes d’avion y sont affichés. Parfois sains et saufs ou blessés après un atterrissage d’urgence, les pilotes étaient capturés par les Maures et libérés contre rançon. Une vie d’aventuriers et de passionnés qui s’acheva la plupart du temps aux commandes de leur avion….

La « Casa del Mar » au petit matin. Elle fut construite en 1882 par les Britanniques.

L’entrée du musée Saint-Exupery à Tarfaya

A l’intérieur du musée. Il n’y a qu’une seule pièce mais elle abrite de nombreux documents.

Photo souvenir avec le superviseur du musée

Départ en fin de matinée pour le Ksar Tafildnit, une maison d’hôtes -camping située au nord de Tan Tan accessible par une piste de 6 kms longeant l’oued Drâa. L’endroit est magnifique, nous visitons le vieux Ksar et décidons de nous installer pour la nuit avant d’entamer la boucle qui nous conduira par la piste à l’embouchure du Draa puis à la pointe sud de la célèbre plage blanche.

La piste passe au pied de l’ancien ksar Tafildnit, aujourd’hui inhabité.

L’auberge du Ksar Tafildnit : une très belle réalisation qui propose à la fois chambres, tables d’hôtes et un espace de camping. 

En route pour la visite de l’ancien Ksar

17 novembre, l’embouchure du Drâa

59 kilomètres de piste

Départ vers 12h00 sur la piste qui, depuis le Ksar Tafildnit, va nous mener à l’embouchure du Drâa puis au cap du même nom.
Assez vite, la piste se révèle caillouteuse avec un passage de col un peu délicat. S’ensuit un plateau aride et toujours caillouteux. Puis une dune surgit. Un chamelier guidant son troupeau en moto à l’aide de son klaxon nous aide à trouver le meilleur passage pour nos véhicules en contournant les dunes comme son troupeau. Il nous surveille très gentiment et ses dromadaires l’attendent docilement au loin. Après un passage de dunettes, la piste se poursuit plus facilement. Beau paysage de dunes ocres mouchetées de petites touffes végétales. Arrêt pique nique au bord de la falaise dominant l’embouchure du Drâa. Le lieu est magnifique. Le fleuve et la mer se rejoignent en une palette de couleurs utilisant toutes les nuances de bleu et de rose.

Un passage délicat nécessite une reconnaissance à pieds.

Chamelier motorisé…

Le sable nécessite une petite séance de dégonflage, sous l’oeil indifférent du troupeau de chameaux

La piste traverse un paysage très aride.

Enfin nous arrivons à l’embouchure du Draa

Un petit poste militaire veille sur l’embouchure de la rivière.

Du Cap Drâa à l’extrémité sud de la Plage Blanche

La piste assez chaotique longe ensuite la mer jusqu’au Cap Drâa traversant un plateau poussiéreux, monotone et piqueté de vert. Nous passons à côté de petites installations de postes militaires et de pêcheurs installés en bord de falaise et arrivons à l’embouchure de l’oued Aoreora qui marque le début des 50 kms de la plage blanche.
Avant de descendre dans l’oued, nous bivouaquons face aux dunes qui bordent la plage. Ce soir, Christine nous fait du pain maison à la cocotte minute. Miam!!!!

La côte au niveau du Cap Drâa

Nous croisons quelques chameaux qui déambulent au long de la falaise.

Nous posons notre bivouac au-dessus de l’oued Aoreora, face aux dunes de la Plage Blanche.

La Plage Blanche s’étend derrière le cordon de dunes

Un petit âne vient nous visiter au moment du dîner, des fois qu’on aurait quelque chose à lui donner.