Article précédent
Le Banc d’Arguin

13 novembre, dernier jour en Mauritanie, passage de frontière

39 kilomètres de piste, 304 km de route

Toujours dans le Banc d’Arguin, nous empruntons notre dernière piste mauritanienne (bien plus facile que la veille) pour regagner la route bitumée et enchaîner des kilomètres de paysages plats et monotones jusqu’à la frontière (El Guergarat). Juste avant nous retrouvons notre grand train minéralier qui nous accompagne un moment.
Les formalités se passent sans encombres et nous pénétrons dans le Royaume Marocain en deux petites heures. Le bivouac sur la plage repéré sur Park for night une centaine de kms plus au nord s’avère être devenu un chantier industriel…On se replie sur un immense parking un peu moche, complètement désert … et très venteux. Soupe et dodo.

La piste du retour dans le Parc National du Banc d’Arguin traverse une vaste plaine de sable complètement dénudée

À la frontière, difficile d’échapper aux « facilitateurs ». Bien que nous ayons décliné son offre de service, celui-ci ne nous lâchera pas et saura finalement intervenir pour nous faire gagner de nombreuses minutes d’attente. Nous n’aurons d’autre choix que de rémunérer sa prestation !!

Premier bivouac au Maroc sur un parking en chantier et un peu sinistre.

14 novembre, de Oued Ed Dahab à Boujdour

574 kilomètres de route

Nous quittons vers 10h30 notre bivouac bitumé. La nuit fut calme et le vent s’est calmé . Nous nous arrêtons non loin dans la petite ville de Bir Gandouz, bizarre, construite de bâtiments en béton inachevés … nous y trouvons quand même les boutiques recherchées pour acheter des recharges téléphoniques marocaines, des fruits et légumes ( vaste choix que nous n’avions plus en Mauritanie ) et du gasoil.

Aujourd’hui, il nous faut avaler des kilomètres et traverser le Sahara occidental qui n’offre aucun attrait : étendues plates infinies couvertes de sable et de touffes d’herbes gris vert, le long de l’océan atlantique. Finalement, nous parcourons les 565 kms de route monotone dans la journée et retrouvons avec plaisir le camping de Boudjour et son sympathique gérant ainsi que notre restaurant favori : le Dakar où on déguste poisson et viande grillés.

Pas de doute, le Sahara occidental fait partie du Maroc. Au cas où on l’oublie, les drapeaux sont là pour le rappeler…

Retour au camping de Boujdour où nous sommes heureux de retrouver son gérant bien sympathique

15 novembre, de Boujdour à Tarfaya

295 kilomètres de route

Matinée relax au camping. Temps frais et grand soleil. Petite lessive, déjeuner de brochettes d’agneau découpées devant nous et départ pour encore quelques centaines de kilomètres sur la même route monotone. Passage à Laayoune, ville qui nous surprend par l’exubérance de ses jardins et ses bâtiments cossus. C’est pour nous la dernière ville du Sahara occidental et nous en profitons pour remplir nos réservoirs de gas oil détaxé.

Plus loin, nous traversons un imposant champ d’éoliennes et arrivons à Tarfaya, ville où St Exupéry a vécu 18 mois et écrit son premier livre : Courrier Sud. Un musée lui est consacré que nous pensons visiter demain. Bivouac le long de la plage à la sortie de la ville.

Nous voilà posés à Tarfaya sur un parking devant d’anciens bâtiments militaires

Le bâtiment aurait besoin d’un sacré ravalement.

L’histoire de Tarfaya est liée à celle de l’Aéropostale

La nuit tombe sur le « Casa del Mar », la forteresse qui protégeait le port de Tarfaya