21 octobre, premier jour sur la piste du train

64 kilomètres de route, 168 kilomètres de piste

Premier lever de soleil en Mauritanie. Nous ne reverrons pas de tel alignement d’éoliennes

Nous quittons notre camp vers 9h00 derrière le guide. Arrêt courses : eau pain gasoil à Boulanouar et petit ensablement du sprinter à l’entrée du village. Rien de bien méchant mais le niveau de stress de Véro, déjà élevé, atteint un palier supplémentaire…
Encore 40 km de route bitumée jusqu’au départ de la 1ère piste (B1 km 85,8 Gandini) qui nous conduit jusqu’au long de la fameuse voie ferrée du train réputé le le plus lourd du monde. Celui-ci relie Nouhadibou à Zouerate, dans le nord-est du pays. Il peut atteindre 2,5 kms de long , et transporte chaque jour du minerai de fer, quelques marchandises et du bétail (souvent installé directement sur le minerai). Un wagon de voyageurs est généralement accroché en queue de train.

Nous voilà partis sur la piste. Devant nous, près de 400 kilomètres de désert ponctués de quelques hameaux installés au bord de la voie ferrée

Des kilomètres et des kilomètres de rails posés sur le sable du désert…

Premier pique-nique dans le désert… Et première sieste !

Et voilà qu’un train apparaît à l’horizon…

Tracté par une seule motice diesel, ce train n’est pas très long. Voiture de voyageur et citerne clôturent le défilé des wagons de minerai.

La température grimpe à 36° et bientôt 39… Au milieu du désert la voiture du guide s’arrête, ils cherchent quelquechose dans leur voiture, sortent tout et le guide nous dit qu’il a perdu tout son argent.. c’est à dire une grande partie de l’argent qu’on a donné… malchance ou arnaque ? il a l’air extrêmement contrarié.

Le soir : bivouac très agréable derrière un cordon de roches noires plantées dans le sable. Pas de vent cette fois mais des cohortes d’insectes nous tiennent compagnie : scarabées, sauterelles mouches et autres volants mais rien ne pique heureusement.

Premier bivouac dans le désert

22 octobre, deuxième jour sur la piste du train

178 kilomètres de piste
Départ peu après 8h30. On continue à longer la voie de chemin de fer. La boite de vitesse du sprinter se met subitement à dysfonctionner, un dégonflage supplémentaire et un passage en vitesses courtes s’imposent : on peut repartir. De plus en plus de passages sablonneux alternent avec des monticules d’herbe à chameaux qui font rebondir les véhicules.

Encore une petite frayeur sur le Sprinter, mais un bon dégonflage et un passage systématique en vitesses courtes résoudront les angoisses…

Nous retrouvons l’interminable ligne droite de la voie ferrée…

Soudain le train apparaît dans le lointain. Arrêt photo prolongé car cette fois le train est très long. Beaucoup de wagons de minéraux et quelques wagons citernes en queue.

Cette fois, ce ne sont pas moins de quatre motrices diesel qui tractent le train.

L’interminable défilé des wagons de minerais enchaînés sur plusieurs kilomètres.

Nous reprenons la piste jusqu’au monolithe de Ben amira, le plus important du continent africain, où nous pique-niquons. Puis détour vers le site d’Aicha où nous pouvons admirer des sculptures sur roches datant de 1999 et la faille étonnante ressemblant à l’origine du monde sur le monolithe. Pour finir, une longue piste fastidieuse et sablonneuse nous conduit jusqu’à notre bivouac de ce soir devant des dunes de sable ocre jaune. Fred et Sylvie nous font un excellent pain ( eh oui!) puis nous mangeons tous ensemble de délicieuses pâtes à l’ail.

Pique-nique au pied du monolithe de Ben Amira

Sculptures sur le site d’Aïcha

Face à l’origine du monde…

Un joli bivouac au pied des dunes.

Notre trace des 2 premiers jours au long de la piste du train, soit 408 kilomètres

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