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Arrivée à Kunming
Chengdu : l’opéra du Sichuan, le parc Renmin, Qingyang gong
4 et 5 août
« Carouf »
Enfin libres !… C’est du moins ce que nous ressentons, sans guide ni chauffeur, livrés à nous-mêmes dans Chengdu !
Premier objectif, Carrefour : génial, un hypermarché avec des caddies, des linéaires, des caisses… Merveilleuse grande consommation à la française !! Beaucoup de rayons semblent tout droit sortis d’un hypermarché gaulois, avec parfois de subtiles différences : crèmes de beautés blanchissantes plutôt que bronzantes, infini choix de vélos au rayon cycle, vaste choix de fauteuils massants… Le rayon alimentaire, lui, nous fascine, avec ses poissons, ses tortues et ses grenouilles vivants, ainsi que tous les ingrédients auxquels nous ne comprenons rien !
Chengdu, la ville moderne
Après un hamburger (Ô délice) avalé chez Dave’s Oasis (guide du Routard), nous nous baladons dans le quartier commerçant du centre, débauche d’immeubles et de tours récentes ou en construction. Aucune trace des ruelles annoncées, sans doute enfouies sous les gravats et les chantiers.
L’Opéra du Sichuan
Le soir, nous assistons à une représentation de l’opéra du Sichuan, au théâtre du parc Wuhou. Joli spectacle et, surtout, massage inoubliable en attendant la représentation…
Après le spectacle, nous dînons dans une gargotte où une petite étudiante vient spontanément se présenter et nous aider à choisir nos plats, nous en recommandant certains… Ce sera notre meilleur repas du Sichuan !
5 août : le parc Renmin
Levés aux aurores, Christine et moi voulons assister au tai shi matinal (Camille et Thomas ayant jugé plus « raisonnable » de continuer à dormir). Au parc Renmin, le spectacle de tous ces vieux Chinois ondulant et se figeant dans leurs mouvements de gymnastique est saisissant. Les exercices physiques s’effectuent au son de musiques nasillardes crachées par de vieux magnétophones portables. Il y a très peu de jeunes adultes et pas d’adolescents.
Qingyang gong
La famille est à nouveau réunie pour visiter le temple Qingyang, haut lieu du taoïsme chinois. Il y a beaucoup de ferveur de la part des nombreux visiteurs qui brûlent des bâtons d’encens et se prosternent devant les statues de Lao Zi, de ses compères et des dieux taoïstes.
Le train de Kunming
Puis un violent orage s’abat sur Chengdu et nous voilà vite à l’hôtel où Sky et le chauffeur nous rejoignent vers 14 heures pour nous accompagner à la gare. Là, nous embarquons dans le train K145 et nous voilà partis pour 20 heures de voyage jusqu’à Kunming, capitale du Yunnan. Dans le compartiment, l’heure du dîner venue, nous déballons notre trésor : un camembert, un vrai, un Président, payé une fortune la veille à Carouf. Etalé sur des tartines de pain de mie de la même provenance, nous l’engloutissons, noyés dans l’extase. La nuit venue, au wagon restaurant, une grande partie de tarot se joue entre Christine, Camille, Thomas et un routard toulousain rencontré dans le train, tandis que Louis-Michel monte une garde endormie dans le compartiment.