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La Grande Muraille de Chine
Déambulations pékinoises
22 juillet
La Cité Interdite
L’hôtel est à quelques centaines de mètres de l’entrée nord de la cité interdite que nous gagnons à pied.
Impressionnés par l’immensité des cours successives, nous la traversons du sud au nord, noyés parmi les groupes de touristes chinois qui se font de plus en plus pressants. Les guides se reconnaissent facilement, portant haut leurs petits drapeaux de couleur. Ils débitent leurs commentaires dans des systèmes amplifiés portables. Tout cela crée une joyeuse cacophonie. Il y a beaucoup d’échafaudages et de chantier : la Cité se refait une beauté avant les jeux olympiques de 2008.
Après avoir sillonné le jardin impérial, tout au nord de la cité, nous visitons le palais de l’est, beaucoup plus tranquille. C’est une succession harmonieuse de cours carrées et de petits bâtiments. La grâce du lieu nous séduit.
La colline du charbon
Un peu plus tard, nous grimpons au sommet de la colline du Charbon d’où la vue embrasse toute la cité interdite. Une première pour Julianne qui n’était jamais venue ici (trop de marches, sans doute…). La vue des toits dorés de la Cité est impressionnante, bien que gâchée par le ciel plombé et la brume insistante. Le déjeuner est pris dans une gargotte du coin. La soupe de nouille est très bonne, les normes d’hygiène très éloignées de nos standards… Il faudra s’habituer.
Le Temple du Ciel
2 taxis et une averse plus loin, nous voilà à la porte Est du Temple du Ciel. Mauvaise nouvelle, la grande rotonde des moissons est fermée pour rénovation. Tant pis, nous déambulons dans ce joli parc. Sous une galerie couverte, des groupes de musiciens chantent et jouent du Er-Hu et autres instruments traditionnels.
L’usine à canards laqués
Julianne tenait à nous faire découvrir le plus célèbre restaurant de canards laqués de Pékin, le Qianmen Quanjude. Nous y passons vers 18 heures et y prenons un ticket. Quand nous revenons, une heure plus tard, le restaurant est plein et, surtout, nous découvrons une salle d’attente digne de la gare de Nantes, avec des dizaines de sièges alignés et garnis de Chinois et Européens attendant d’être appelés. Bien vu, Julianne, le coup du ticket : nous attendrons à peine 5 minutes. Bien qu’un peu cher, le canard est très bon. Les plats se succèdent ou plutôt s’entassent sur la table à toute vitesse. Les serveurs viennent découper le canard devant nous sur de grandes tables roulantes. L’usine à canards laqués tourne à plein rendement.