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Montezuma

2 mai, de Puerto Jimenez à Quepos

Après un excellent petit déjeuner confectionné avec les moyens du bord et pris sur la terrasse du Cabinas Jimenes, nous reprenons la route vers le nord, direction le parc Manuel Antonio, toujours sur la côte pacifique. Arrivés à Quepos et après quelques hésitations, nous jetons notre dévolu sur l’hôtel Sirena, au centre de la ville. Nous ne regretterons pas notre choix et prolongerons d’une deuxième nuit. L’hôtel se révèle très agréable. L’arrivée se fait sous une grosse pluie d’orage. Cette fois, il semble bien que la saison des pluies s’installe…

Franchissement du rio Rincon. Ces ponts à chaussée métallique et voie unique sont courants. Ils occasionnent parfois de gros embouteillages.

Sur la route de Quepos, le temps est à l’orage. Le rio Savegre, proche de son embouchure, est devenu une grosse rivière. Plus rien à voir avec le petit torrent que nous avions connu à San Gerardo de Dota.

3 mai, le parc national Manuel Antonio

Pour nous qui venons du Corcovado, le Parc Manuel Antonio, un des plus fréquentés du pays, ne se présente pas sous un jour très attrayant. D’innombrables hôtels et resorts s’égrainent sur les 6 kilomètres de route entre Quepos et l’entrée du parc. Les abords du parc sont, eux, peuplés d’échoppes à touristes. Une fois à l’intérieur, le flot de visiteurs et de groupes n’est pas sans rappeler quelques expériences chinoises de tourisme de masse… La présence du moindre singe dans un arbre au bord du chemin provoque de bruyants rassemblements de touristes et le crépitement des appareils numériques.

Une plage à proximité du parc national Manuel Antonio. Nous y retrouvons un tourisme bien plus habituel que dans la presqu’île d’Osa d’où nous venons.

En explorant le parc national Manuel Antonio…

Même si cela n’est pas très engageant, il ne faut surtout pas renoncer car les groupes se dispersent très vite (ou se concentrent sur la plage Manuel Antonio) et, finalement, les sentiers ne sont pas très fréquentés. C’est aussi l’occasion de rencontres avec des singes capucins qui, bien que sauvages, se montrent moins craintifs que leurs cousins de la péninsule d’Osa et se laissent volontiers observer de près.

Sur un sentier de Manuel Antonio, à la recherche des singes…

Singes capucins

Nous déjeunons sur Playa Espadilla Sur, quasiment déserte. L’eau y est chaude, les vagues peu farouches. Des pics-verts et de gros iguanes nous tiennent compagnie. Plus tard, nous assistons au grand numéro d’une bande de capucins qui, à coup de diversions bruyantes, cherchent par tous les moyens à chaparder le pique-nique des touristes de la plage Manuel Antonio.

Playa Espadilla Sur

Tenue de camouflage : les écailles de l’iguane se confondent avec le grain du sable.

Un iguane qui ne veut pas partager son rocher.

L’iguane et le bernard l’hermite

Singes capucins facétieux et raton laveur aux aguets

Manuel Antonio

Manuel Antonio : un gros iguane se prélasse sur Playa Gemelas.

Un toucan répondant au nom savant d’Araçari de Frantzius,

Coucher de soleil sur la lagune de Quepos