Article précédent
Arenal

Pourquoi le Costa Rica ?

Destination « verte » par excellence, le Costa Rica nous a attiré par ses promesses de randonnées, de paysages, de faune et de flore abondante, sans oublier, évidemment, ses belles plages et ses eaux tièdes. Nous n’avons été déçu par aucun de ces points. Nous étions un peu inquiet de l’affluence touristique. Les dates que nous avions retenues, en fin de saison sèche et début de saison des pluies, nous ont évité les périodes de grosses concentrations et ce n’est qu’à Manuel Antonio et Monteverde que nous avons trouvé qu’il y avait quand même beaucoup de touristes, bien qu’on nous ait affirmé que cela n’avait rien à voir avec la haute saison.

Itinéraire

Nous nous sommes limités à la côte pacifique et la région centrale. La côte caraïbe ne manque pourtant pas de charme mais nous ne voulions pas faire trop de kilomètres et préférions prendre notre temps en séjournant au moins deux jours à chacune de nos étapes.

Nos étapes préférées furent :
1. Le Corcovado : des paysages de côte sauvage fantastiques, des bestioles, un parfum d’aventure…
2. Rincon de la Vieja : un lieu très préservé, de très belles randonnées
3. San Gerardo de Dota : pour le Savegre Hotel et la chasse au Quetzal
4. Bahia Drake : pour l’aventure, mieux vaut entrer dans le Corcovado, mais pour ses belles plages, ça en vaut la peine…

Et celles dont on aurait peut-être pu se passer :
1. Montezuma : finalement sans grand intérêt, pas si isolée que ça, et des plages bien moins belles qu’à Bahia Drake.
2. Monteverde : trop de monde, trop de tourisme organisé.

Véhicule

Beaucoup de routes et de pistes sont accessibles avec une berline normale mais il est quand même plus rassurant de disposer d’un 4×4, et cela peut s’avérer indispensable s’il y a des gués à traverser. Pour réserver le véhicule, nous sommes passés par le site Internet de Car del Mar. Nous avons loué un Daihatsu Bego (Terios en France), ce qui nous a coûté 470€ pour 3 semaines, tarif raisonnable et prestation sans histoire (Europcar). C’est un petit 4×4 plutôt agile avec son blocage de différentiel central et dont le gabarit est bien adapté aux pistes costaricaines.

Hébergement

Nous avons fréquenté toutes sortes d’hébergements, de l’hôtel miteux au Resort de luxe en passant par « l’eco-lodge » de Bahia Drake et la station scientifique de La Sirena. Nous avions réservé à l’avance notre première nuit à San Jose, le Savegre Hotel et le Mirador Lodge de Bahia Drake où les places sont limitées, soit nos 5 première nuits. Nous avons improvisé ensuite et n’avons pas connu de problème, soit en téléphonant le matin pour le soir ou, plus couramment, en allant voir sur place à quoi ressemblaient les hôtels. Nous avons utilisé le Lonely Planet. Dans l’ensemble, nous avons toujours été satisfaits de la qualité des hôtels et B&B.

Nos plus belles surprises :
Le Savegre Hotel, pour ses jolies suites (nous avions réservé une chambre mais ils surclassaient systématiquement car l’hôtel n’était pas plein), son beau jardin où parfois se montrent des quetzals, sa cuisine raffinée.
L’Aroma de Campo, pour ses jolies chambres, son jardin fleuri, son ambiance chaleureuse…
Le Lost Iguana Resort, pour le fun d’une nuit dans une suite luxueuse à l’Américaine et pour sa vue imprenable sur le volcan Arenal, à condition bien sûr qu’il fasse beau !

Budget et vie pratique

Le Costa Rica est sans doute une des destination les plus onéreuses d’Amérique centrale. Le coût de la vie y est cependant très raisonnable, surtout grâce au cours avantageux du dollar. On peut souvent payer indifféremment en dollars et en Colones. Les hôtels et B&B coûtent généralement entre 50 et 80 dollars la nuit, avec le petit déjeûner. L’essence n’est pas très cher. Avec un billet d’avion Paris – San Jose que nous avons trouvé à 512€ sur Internet, une location de 4×4 pour 3 semaines à 470€, le coût de revient du voyage est resté dans des limites très raisonnables