Jeux de cornes
Au matin, les chiens du propriétaire jouent avec les 2 oryx domestiques du camp. Camille filme leurs ébats et puis Thomas manque de se faire égorger par le coup de corne d’une des deux bestioles, alors on les laisse tranquilles…
La route C14
Un peu plus tard (trop tard pour LM, mais ça, c’est tous les jours), nous reprenons la route vers la côte, Walvis Bay et Swakopmund. Après le passage d’un ou deux cols escarpés, la route C14 traverse une étendue plate et caillouteuse, le nord du Namib Naukluft Park. Dans les parties montagneuses, il y a beaucoup de circulation de camions et de cars de touristes, très difficile à dépasser dans les volutes de poussière.
Au passage, nous sauvons la vie d’une petite famille italienne, incapables de démonter la roue crevée de leur voiture… En fait, ils n’ont pas une mais deux roues crevées et une seule roue de secours. Nous changeons une roue, regonflons tant bien que mal la deuxième et leur conseillons de tenter de rallier Walvis Bay à petite vitesse. Par sécurité, nous partons 5 minutes après eux… et ne les reverrons jamais ! nous n’avions sans doute pas la même idée de la petite vitesse…
Walvis Bay et la côte
A Walvis Bay, petite ville « stylée californienne » selon Thomas, la mer est couverte de flamands roses. Nous prenons la route de la lagune et la suivons jusqu’à une grande plage absolument déserte
En chemin, nous rencontrons un chacal , très affairé avec un flamand rose dans la gueule. Très agacé par notre présence, il finit par lâcher son dîner mais ne s’enfuit qu’à quelques dizaines de mètres et se laisse mitrailler, l’air très contrarié, en attendant de pouvoir récupérer son butin.
Entre Walvis Bay et Swakopmund (une trentaine de kilomètres), la route est coincée entre la mer et un désert de dunes. Des traînées de sable balaient la route et tous les véhicules roulent en code. Les tempêtes de sables sont célèbres ici, capables, dit-on, de pulvériser les pare-brises…
Swakopmund et le Beach Lodge
Swakopmund est à la fois une station balnéaire et un important centre urbain. On y trouve des centres commerciaux, des quartiers de boutiques de souvenir, des allées bordées de palmiers, des villas coquettes et qui nous paraissent un peu moins surprotégées que ce que nous avons vu jusqu’ici.
Pour l’instant, nous fonçons au garage pour faire changer, comme prévu avec le loueur au cours d’un coup de téléphone un peu houleux, les pneus, trop usés, du 4×4.
Le Beach Lodge, où nous avons réservé deux nuits, est un endroit magique. Situé à quelques kilomètres du centre ville, il est construit sur le bord de la plage et les chambres offrent toutes une vue sur l’océan au travers de vastes baies-hublots parfois placées au pied du lit. Nous faisons cuire notre viande sur un barbecue posé sur la plage. Ce n’était pas forcément une très bonne idée car avec la nuit, le froid de canard s’installe…
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