De Chefchaouen à Fès

Le point de départ de notre randonnée que nous avons rentré sur le GPS est, en fait, en plein milieu d’un village berbère. Les villageois se montrent méfiants et un peu hostiles. Ils nous font comprendre qu’il est hors de question de  stationner là. Inutile d’insister, d’autant qu’il se fait tard et que l’orage menace : la randonnée était déjà bien compromise. Nous voila repartis sur la piste et nous nous arrêtons pique-niquer un peu plus loin.

Nous voilà installés au bord d’un petit torrent pour le déjeuner et, soudain, l’horreur : des gouttes d’huile semblent s’échapper d’un amortisseur arrière. Curieusement, l’huile est assez claire. Je tends un doigt, je goute… Tiens, elle a un goût d’olive ! La fuite n’est pas dans la mécanique mais dans le placard de la cuisine… Il ne reste qu’à tout nettoyer. Alors la chaudière en profite pour tomber en panne : pas d’eau chaude. Après une bonne heure de nettoyage des placards, nous pouvons repartir. Quant à la chaudière, il m’aura fallu ce temps là pour comprendre que ce n’était qu’un fusible défectueux.
Nous repartons. C’est là que la grêle se met à tomber, sur nous mais surtout sur les pauvres concurrents de l’ultra-trail que nous continuons à croiser et à doubler sur les pistes maintenant détrempées.
Et malgré tout cela, nous garderons le souvenir d’une belle balade dans les montagnes.