Article précédent
Le nord de la piste F26
Article suivant
En route pour Bahia Drake

23 avril, San Jose

L’hôtel Gran Costa Rica, au cœur de San José, est plutôt agréable. La ville, elle, est sans grand intérêt. Nous la quittons dans l’après-midi, au volant d’un Daihatsu Bego, petit 4×4 loué pour 3 semaines. Il pleut. La route panaméricaine s’élève rapidement dans les montagnes et nous atteignons San Gerardo de Dota, à 3 heures de route au sud, en début de soirée. Le Savegre Hôtel se révèle un hôtel charmant blotti dans la vallée de la rivière Savegre. Le jardin où sont disséminées les chambres et les suites est un petit paradis où prolifèrent fleurs, plantes diverses et colibris. Nous sommes à plus de 2000 mètres d’altitude. Ca caille !

Le Théâtre National, considéré comme le plus beau monument de San Jose, a été construit en 1897.

Le Gran Hotel Costa Rica borde la Plaza de la Cultura où les nuées de pigeons font la joie des enfants.

Le petit 4×4 Daihatsu sera notre compagnon de voyage pour les 3 semaines à venir

Les chambres de l’hôtel Savegre s’ouvrent sur un jardin fleuri

Les colibris de l’hôtel Savegre ne sont pas très sauvages et se laissent facilement photographier :

24 avril, à la recherche du quetzal

Guidés par un des fils de M. Chacon, fondateur du Savegre Hotel et figure locale de l’ornithologie, nous partons à la recherche du mythique quetzal resplendissant, oiseau de Paradis, personnage sacré de la civilisation maya, emblème du Guatemala. Nous parcourons la forêt dans le sillage de notre guide qui, muni d’une puissante lunette, court de droite à gauche et nous fait découvrir quelques specimens de la faune aviaire locale. Nous entendons le chant magique du quetzal mais ne le voyons toujours pas. Ce n’est que vers midi, après quatre heures de recherches, que M. Chacon parvient à débusquer une bande de quetzals, au moins 2 mâles et plusieurs femelles. Ce sont des oiseaux craintifs et ils parviennent à se confondre dans le feuillage des arbres. La lunette nous permet cependant de les observer à loisir. Les femelles n’ont pas d’ornement exceptionnel. Quant aux mâles, il n’y aurait ce plumage turquoise vif, ce poitrail rouge resplendissant, cette tête ébouriffée et cette incroyable double queue de près de 70 centimètres… on pourrait les prendre pour des pigeons!

La forêt abrite de nombreuses variétés de fleurs.